Un groupe d’étudiants de l’Institut français de Madrid a réalisé une enquête sur l’influence de la nationalité sur les personnes.
La nationalité, par définition, est l’appartenance légale d’une personne à un État. Comme le concept de ce mot est différent selon la personne, grâce aux résultats de ces questionnaires on peut comprendre un peu plus sur ce sujet.
35,4% des interrogés pensent que quelques années sont nécessaires pour se sentir espagnol, mais 8,3% des personnes pensent que seulement quelques mois sont nécessaires.
Nous avons extrait des résultats très intéressants parmi la question “Quelles caractéristiques doit-on avoir pour se sentir espagnol?”. Les réponses montrent qu'il y a trois réponses qui reviennent souvent: vivre en Espagne (30,41%), parler espagnol (25,3%) et se sentir à l'aise (22,8%). Soulignons cette réponse : on pense que l'idée de “langue = nation” continue à être très présente dans notre société. Cependant nous ne sommes pas d’accord avec cette idée antique parce qu’une langue n'appartient pas à une nation. La langue se développe dans divers pays.
On peut observer que 82,1% des personnes considèrent que leur nationalité n’est pas influencée par leurs parents, cela permet aux enfants avec plus d’une nationalité de se développer librement pendant leur enfance.
Un résultat choquant est que 53,3% des personnes interviewées ne pensent pas que la carte d’identité symbolise le pays dont elles se sentent citoyennes. Cependant, 56,4% pensent que la nationalité est un facteur clé, or ces deux faits sont contradictoires. Est-ce que vraiment la carte d’identité d’une personne fait qu’on appartienne à un pays ? Tout va dépendre de la personne.
Que se passe-t-il avec les stéréotypes? Les stéréotypes touchent presque tout le monde, bien qu’ils soient un peu exagérés, il y a une partie cohérente chez eux. Toutes les personnes interrogées se sentent identifiées avec au moins un stéréotype, mais les plus populaires sont : faire la sieste (28,9%), la diète méditerranéenne (20%), manger tard, parler fort…
Cela nous amène à la conclusion suivante : aucune carte d’identité ne devrait nous empêcher de nous sentir d’où on veut. Nous sommes citoyens du monde. Il n’y a pas de limites ou des frontières.
Enquête réalisée les 25 et 31 mars 2017 auprès des élèves, du personnel de la cafétéria et des professeurs de l’Institut français de Madrid par Alicia, Jaime, Julia, Lourdes.